
En résumé…
• Lieu de départ : bords de Seine à Vernou-la-Celle-sur-Seine
• Lieu d’arrivée : écluse de Champagne-sur-Seine
• Distance : +/- 6km
• Cours d’eau : la Seine
• Pour faire du paddle près de : Fontainebleau (16km), Nemours (27 km), Evry (48 km), Créteil (65 km)….
Le départ

Ce qu’il y a de pratique avec la ligne R du transilien, c’est qu’elle s’amuse à suivre la Seine. Parfait pour les balades avec un départ et une arrivée différents, mais aussi pour les personnes n’ayant pas de voiture. Idéal quand on est en paddles gonflables.
Garez-vous ou rendez-vous à la gare de Vernou-la-Celle-sur-Seine. Attention, il faut prévoir un peu de marche (20 bonnes minutes) avant la mise à l’eau. Si vous avez des planches rigides, pensez-y.
Descendez la route de Montereau, puis empruntez le chemin du port et bifurquez à droite sur le chemin carrossable. La Seine est au bout du chemin, il y a plusieurs ouvertures dans la végétation qui permettent de se glisser au bord de l’eau.
L’arrivée se fait à Champagne-sur-Seine avant l’écluse. Il faut 20 minutes à pied environ pour rejoindre la gare de Champagne-sur-Seine. De là, retour au bercail ou retournez à Vernou-la-Celle-sur-Seine pour récupérer la voiture.
La balade
Si ma mémoire ne me joue pas de tours, je crois que cette balade est ma première sortie sur la Seine. Je ne sais pas pourquoi, je m’en faisais une (petite) montagne. Peut-être imaginais-je un débit du diable qui me demanderait de gros efforts pour ne pas finir par un plouf? Le moment de la mise à l’eau m’a vite rassurée. J’ai été impressionnée, oui, mais par la largeur de ce fleuve, dont je connais surtout la facette parisienne. Quant au débit, en ce mois de juin 2019, il était plutôt du genre tranquille.
Le soleil était encore haut dans le ciel quand on a démarré. N’oubliez pas crème, casquettes et de l’eau en bonne quantité, parce que vous ne trouverez pas beaucoup d’ombre sur le chemin. Des escadrilles de libellules nous ont escorté sur le début du parcours, il y a plus désagréable comme compagnon de voyage. Oiseaux, poissons et végétation ne demandent qu’à être observés. Depuis le fleuve, on continue d’apercevoir la vie qui s’écoule: le train qui passe, les gens qui courent, les pêcheurs qui attendent que ça morde. On les voit tout en étant loin d’eux, et eux la plupart du temps ne nous voient même pas passer. On est comme dans un décor dans lequel on s’est invité.

Décidément, le débit est bien moins fort que ce que j’imaginais. Avec ma 10’6, il faut pagayer beaucoup, pour avancer un peu. Heureusement, le paysage est suffisamment agréable pour me distraire. Tiens, sur la rive gauche, il y a les mignonnes maisons de Saint-Mammès et le canal du Loing qui termine sa course dans la Seine. Un peu plus loin, l’espace naturel sensible du Lutin verdit encore un peu plus le parcours.
Je me souviendrais longtemps de l’arrivée. Après le dernier virage, l’ombre a fait son apparition, offrant un peu de répit à nos corps échauffés par la rame et le soleil. A peine était-on en train de savourer cette fraîcheur, que nous avons été surpris par un événement inattendu. Derrière l’épais mur d’arbres, le son d’une trompette. Le mélomane ne s’en est sans doute jamais douté, mais il nous a offert une arrivée en musique, parfaite fin pour cette première fois sur la Seine.
C’est où déjà ?
(Coordonnées GPS départ: 48.382310, 2.844534)