Balades Essonne (91)

En Essonne, paddle sur l’Yerres au pays de Caillebotte

Affluent de la Seine, dans laquelle il se jette quelques kilomètres plus bas, l'Yerres offre un cadre très bucolique entre Brunoy et Yerres. En dépit de deux barrages à passer, cette balade d'une dizaine de kilomètres sur les traces du célèbre impressionniste Gustave Caillebotte est à ne pas manquer à la belle saison.

En résumé…
Lieu de départ : parking public près de la piscine de Brunoy (91)
Lieu d’arrivée : idem
Distance : environ 10 km
Cours d’eau : l’Yerres
Pour faire du paddle près de : Créteil (15 km), Evry (20 km), Paris (25 km), Melun (25 km)…

En mettant le cap sur Yerres, à la limite de l’Essonne, du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne, on ne savait pas trop à quoi s’attendre. Sur Google, aucune page ne mentionnait la possibilité d’y faire du paddle, même si la ville voisine d’Epinay-sous-Sénart compte un club de canoë-kayak. Alors on a tenté notre chance et on s’est mis à l’eau à Brunoy, juste à côté de Yerres. A l’arrivée : un affluent de la Seine très calme en ce dimanche d’été, facile à pratiquer, très verdoyant surtout, et à la clé, l’impression de faire du paddle bien bien loin de la banlieue parisienne !


Le départ

Un parking public gratuit, une rampe de mise à l’eau… Pour partir faire du paddle sur l’Yerres, c’est à Brunoy qu’on a trouvé le meilleur endroit. Le parking se trouve juste en face à la piscine municipale, à l’angle de l’avenue Charles Christofle et de la rue de Soulins. En contrebas, un embarcadère permet de partir en toute sécurité.


La balade

Une fois sur l’eau, on a décidé de partir dans le sens du (très léger) courant, c’est-à-dire en direction de Yerres. Très vite, l’endroit se révèle hyper arboré et verdoyant. Après quelques premiers coups de pagaie, on passe sous l’imposant viaduc ferroviaire de Brunoy, haut de 32 mètres et construit au milieu du 19e siècle pour permettre le passage des premiers trains reliant Paris et Marseille (photo ci-dessous).

Le viaduc de Brunoy, au-dessus de l'Yerres

Peu après, un premier barrage contraint à débarquer (photo ci-dessous), pour repartir quelques mètres en contrebas. Absolument rien d’insurmontable cela dit, notamment grâce à une grande plateforme en béton, où quelques pêcheurs ont choisi de passer leur dimanche.

Un barrage sur l'Yerres, entre Brunoy et Yerres

Un tout petit plus loin, la rivière contourne l’île Panchout, du nom du pépiniériste qui a acheté le lieu dans les années 1960. Espace naturel sensible acquis par la ville de Yerres en 2001, l’île Panchout abrite sur quatre hectares environ de nombreux canards à col vert, hérons cendrés, mouettes, ragondins… Une petite famille de vaches écossaises des Highlands, reconnaissables à leurs longs poils, y a même été introduite pour tondre naturellement les pâtures et contribuer à la biodiversité du lieu grâce à leurs piétinements.

Un deuxième barrage (rassurez-vous, c’est le dernier) contraint à nouveau de débarquer (photo ci-dessous). Il est possible de s’en approcher (avec prudence), afin de débarquer sur son côté gauche, où un petit passage en béton permet de se faufiler, de passer sous le petit pont piéton, et de repartir plus bas. Il est également possible de débarquer un peu plus en amont, au niveau d’un grand chêne, puis de longer la rivière sur une cinquantaine de mètres par le petit chemin qui se dessine au milieu de la végétation.

Un barrage sur l'Yerres entre Brunoy et Yerres

Quelques minutes plus tard, après le pont du 18-Juin et son lavoir, l’Yerres longe la propriété Caillebotte, où le célèbre peintre impressionniste Gustave Caillebotte séjourna entre 1860 et 1879, et s’inspira de ce décor pour peindre de nombreuses toiles. Sa grande maison blanche a été rénovée en 2017 pour accueillir des expositions, et sa visite est bien entendu ouverte au public. L’accès aux 11 hectares arborés du parc, lui, est gratuit, et permet notamment aux visiteurs de faire un tour en barque.

Le pont de Soulins à Brunoy, au-dessus de l'Yerres, datant de 1745.

La poursuite de la traversée de Yerres permet d’admirer les charmantes maisons et petits jardins qui bordent la rivière. Mais lorsqu’un troisième barrage se présente, c’en est trop ! Demi-tour, et retour vers Brunoy et son parking. Une fois à l’arrivée, juste avant de débarquer, donnez un dernier coup de pagaie pour passer sous le pont de Brunoy : il date de… 1745 ! Verdict : un très chouette aller-retour d’une dizaine de kilomètres au total, qui nous a donné très envie de revenir ici une autre fois, peut-être pour explorer cette fois l’amont, en direction d’Epinay-sous-Sénat, Boussy-Saint-Antoine, Varennes-Jarcy, et plus si affinités…


C’est où déjà ?

(Coordonnées GPS : 48.701638, 2.493656)

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