
Le paddle sera-t-il une discipline olympique en 2024 pour les JO de Paris ? A en croire le journal L’Equipe, mercredi 7 octobre, l’idée a germé dans la tête du président de la Fédération internationale de surf (ISA), Fernano Aguerre, comme dans celle du président de la Fédération française de surf, Jean-Luc Arassus. La proposition a donc été transmise à la direction des spots du Comité international olympique (CIO), « qui n’a pas fermé la porte, bien au contraire ». « Les discussions sont assez positives. L’ISA et le CIO ont à ce jour poussé loin le sujet », indique à L’Equipe une source « proche du dossier ».
Toujours d’après L’Equipe, l’idée serait d’organiser la compétition dans la capitale, sur « un format très réduit en nombre d’athlètes » (seulement 10 hommes et 10 femmes), pour « une organisation à prix modique et facile à mettre en place ». A la clé : de belles images de paddleurs sur la Seine au pied de la Tour Eiffel, une chance supplémentaire de médailles pour la France, et surtout un fabuleux coup de projecteur sur la discipline.
« Pour le paddle, cette perspective d’être aux Jeux modifierait notre capacité de développer la discipline sur le territoire national. »
Jean-Luc Arassus, président de la Fédération française de surf, dans « L’Equipe ».
Une course ouverte aux amateurs après la course olympique ?
Cerise sur le gâteau : Jean-Luc Arassus imagine également une course ouverte aux amateurs, dans la foulée de celle des athlètes olympiques, en suivant l’exemple du marathon. « On pourrait mettre deux mille personnes sur la Seine en train de ramer, ce serait extra », salive d’avance le président de la fédé française.
Reste à savoir si le Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 (COJO), présidé par Tony Estanguet, et le CIO seront sur la même longueur d’ondes. Le COJO étant pour l’instant, comme le note L’Equipe, « plutôt occupé à faire des économies de budget à tout prix, avec un plan de réduction des coûts de l’ordre de 300 à 400 millions »…